Interview de Cédrick Spinassou

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 
Avec plaisir, je m’appelle Cédrick Spinassou, je suis comédien réalisateur. Ancien ingénieur, j’ai quitté mon ancienne vie en 2003 pour me lancer vers ma passion du cinéma.

Quel a été ton parcours avant de devenir réalisateur ? 
Pendant longtemps je me suis concentré sur le théâtre et depuis 2014, j’ai décidé de mettre mon énergie pour ma vraie passion le cinéma. Je n’ai pas fait d’école de réalisateur, mais par contre, au moins 5 écoles de théâtre (La reine blanche, Pep théâtre, Method Acting, Black Nexxus Studio, et la formation du one man show).

Quelles ont été tes motivations à devenir réalisateur ? As-tu une source d’inspiration ? 
Quand j’étais ado, tous les étés avec mes amis d’enfance, j’ai réalisé un film avec eux que je montais à l’époque avec un magnétoscope et deux tables de mixage. Puis quand j’étais dans mon école d’ingénieur aux arts et métiers (l’ENSAM de Lille), j’étais responsable du club vidéo et j’ai réalisé un paquet de films avec mes partenaires ingénieurs, et ça m’a donné envie de devenir réalisateur même si ensuite je me suis orienté vers l’acting.  En ce qui concerne mes sources d’inspiration, j’en ai plusieurs. Je suis très cinéphile et que ce soit le cinéma américain, anglais ou asiatique, je suis assez fan.

Interview de Cédrick Spinassou

Comment as-tu eu l’idée de réaliser Un jour exceptionnel ? A-t-il été difficile à tourner ?
​J’ai écrit et réalisé le film dans le contexte du festival Nikon. Le thème était « génération » et comme ma fille m’avait demandé qu’on fasse un film ensemble, je trouvais que c’était le bon moment. Il fallait juste que je réfléchisse à l’axe pour aborder le thème. Après pas mal de réflexion, j’ai choisi génération inversée. Non c’était assez simple à tourner car en tant qu’ancien ingénieur de BTP, je savais que tout se faisait pendant la préparation. Du coup au moment du tournage, ça a été assez simple. La partie la plus complexe était surtout de trouver un super-marché où nous puissions tourner. Et de ce côté, nous avons eu beaucoup de chance.

Comment choisis-tu tes acteurs ?
Pour ce film c’était assez simple, je l’ai écrit pour ma fille, elle voulait que je fasse son père, et l’idée était que le film soit un film familial qui serve de souvenir pour ma fille, du coup la caissière est interprétée par sa maman. En général, je choisis les comédiens par rapport aux gens que je connais puis si je ne trouve pas de comédiens dans mes amis ayant le profil du rôle, j’élargis ma recherche.

Comment as-tu connu le Festival Ptit Clap ? 
​J’ai connu le festival Ptit Clap par réputation et par une plateforme qui m’a permis de proposer mon film, et je remercie encore mille fois les organisateurs de m’avoir donné la chance d’y présenter mon film.

Pourquoi avoir choisi de participer au Festival Ptit Clap ?
​Par sa réputation, et parce qu’il me semblait évident que mon film s’adressait avant tout à toute la famille et notamment aux enfants.

Qu’as-tu ressenti lorsque tu as reçu le prix des enfants ?
​Une immense fierté. S’ils l’ont choisi, sans doute qu’ils se reconnaissaient en ma fille, et que le film leur a parlé, et ça c’est le plus beau cadeau.

Quels sont tes futurs projets ?
Je viens de terminer mon nouveau film « Thiercelieux », je suis actuellement en phase de fin de post production. Et j’en suis vraiment très fier car il s’agit de mon film le plus ambitieux jusqu’à présent. Il abordera l’univers du jeu « Les loups garous de Thiercelieux ». Et sinon je prépare plusieurs projets dont un autre duo avec ma fille (qui intervient également dans Thiercelieux), j’espère aussi avoir l’opportunité de passer au long métrage, car c’est un de mes objectifs à atteindre.

Si tu devais faire passer un message aux jeunes qui se lancent dans le domaine de la réalisation quel serait-il ? 
La meilleure chose à faire pour apprendre c’est de faire. Pratiquer encore et encore. Chaque création est une étape pour s’améliorer et progresser et aller encore plus loin dans son art.